C’est à la croisée des arts que l’ivrenoir trouve son essence. De la musique, à la poésie, en passant par la photographie, les trois musiciens livrent une consonance électro-folk sombre et rugueuse, inspirée des groupes tels que Swell, Deus, Nick Cave…
Sven à la guitare et au chant, Greg à la contrebasse, Ben à la basse et la clarinette le trio est accompagné d’Androu, un musicien virtuel qui pose sa batterie, ses cloches et ses nappes d’orgues.
Songwriter brut et essentiel, Sven (ex. Nosh, ex L’Hapax) apparaît investi d’une «mission», celle de narrer l’histoire d’un personnage énigmatique, Georges Cuttlebone. Avec les sons de sa contrebasse et leurs arrangements, Greg apporte, quant à lui, une atmosphère psycho-rock teintée de noir. Ben (ancien Black Coal Mine) vient accentuer ou perturber les arrangements d’Androu.
Leur point commun ?
Une passion insondable pour les mots, l’un à travers la poésie de ses textes, l’autre au fil de ses expériences de plasticien.
L’ivrenoir bouscule les codes de la musique narrative en plongeant l’auditeur dans une ambiance paradoxale. Un oxymore musical duquel exhale une sombre lumière… Leur musique est systématiquement accompagnée de visuels (photos, clips, projection video) imprégnant un peu plus, s’il le fallait, le public de cet univers en clair obscure.